L’administration Biden a promulgué la loi sur les équipements sécurisés l’année dernière. Cette loi visait à empêcher plusieurs entreprises chinoises d’obtenir une autorisation de réseau et s’appliquait aux entreprises dont le matériel était considéré comme une menace pour la sécurité nationale. Aujourd’hui, la FCC a officialisé la décision. En raison de cette nouvelle loi, les équipements de Huawei, Hytera, ZTE, Hikvision et Dahua ne seront pas vendus aux États-Unis. Cependant, les équipements des entreprises qui sont toutes répertoriées dans la «liste couverte» de la FCC ne sont pas concernés par cela.
“La FCC s’est engagée à protéger notre sécurité nationale en veillant à ce que l’utilisation d’équipements de communication non fiables ne soit pas autorisée à l’intérieur de nos frontières, et nous poursuivons ce travail ici”, a déclaré la présidente de la FCC, Jessica Rosenworcel, dans un communiqué. “Ces nouvelles règles sont une partie importante de nos actions en cours pour protéger le peuple américain contre les menaces à la sécurité nationale impliquant les télécommunications.”
En savoir plus sur l’interdiction de la FCC
Il est important de noter que tout le matériel proposé par ces sociétés n’est pas interdit. L’interdiction est essentiellement axée sur les équipements liés à “l’objectif de sécurité publique, de sécurité des installations gouvernementales, de surveillance physique des infrastructures critiques et d’autres objectifs de sécurité nationale”. Si les entreprises en question peuvent prouver qu’elles ne commercialisent pas l’équipement à l’usage du gouvernement (et ne commercialisent les produits qu’aux consommateurs réguliers), l’interdiction de la FCC peut être révoquée.
Cette décision met en lumière la situation de plus en plus détériorée entre les gouvernements américain et chinois. Les États-Unis ont placé plusieurs entreprises chinoises sur leur « liste d’entités », ce qui interdit aux entreprises américaines de leur vendre quoi que ce soit. La FCC a également demandé 5 milliards de dollars afin d’aider les opérateurs américains à remplacer les équipements désormais disparus de ZTE et Huawei.