Le développement des casinos en ligne a rendu plus évident le cousinage entre les jeux de casino et les jeux vidéo : l’apparition d’animations et de musiques de plus en plus peaufinées grâce aux possibilités offertes par les machines à sous en ligne a souligné cette évidence, mais il ne s’agit encore que de la partie émergée de l’iceberg.
Car en vérité, voilà bien deux industries qui partagent de nombreux points communs, et cela depuis longtemps : leurs histoires respectives ont été celles d’échanges réciproques nombreux. Leurs publics, leurs objectifs et leur avenir se ressemblent beaucoup.
À l’origine : des machines destinées au jeu
Si le fait de chercher à se distraire n’a rien de nouveau, non plus que l’existence de lieux destinés aux loisirs, une nouveauté naît aux États-Unis à la toute fin du XIXe Siècle : la machine à sous. Et avec elle, un concept tout nouveau. Pour la première fois, un procédé mécanique est proposé au public avec deux finalités : s’amuser et (peut-être) gagner de l’argent.
La machine a sous a eu le succès que l’on sait. Le jeu vidéo, quant à lui, ne répond-il pas à une même dynamique ? La borne d’arcade jadis, la console et l’ordinateur désormais, proposent au gamer (désignons-le ainsi afin de le différencier plus facilement du joueur de casino) une expérience de jeu et un but final, même si celui-ci n’est pas financier : finir le jeu, gagner des trophées, faire du score, etc.
Ce parallèle n’est pas anodin, car les procédés qui ont fait le succès des casinos ont été réutilisés dans le jeu vidéo.
Quand les machines inspirèrent le jeu vidéo
Qu’est-ce qui rend les jeux de hasard en général et les machines à sous en particulier si populaires ? Pour faire simple : un phénomène psychologique désormais connu et étudié qu’on appelle la boîte de Skinner. Son principe est très simple : l’espoir d’un succès possible mais incertain stimule l’intérêt. Le fait de savoir que la prochaine tentative sera peut-être la bonne nous rend accros. Ce principe régit notre intérêt pour tout ce qui a trait au hasard, notamment la loterie et les jeux de cartes. Il explique aussi l’intérêt des joueurs à rechercher les machines à sous offrant les meilleures opportunités en France ou ailleurs.
Dans le jeu vidéo, il s’est notamment traduit par ce qu’on appelle le loot : l’espoir de voir apparaître tel objet plus ou moins rare en battant tel ennemi ou en ouvrant tel coffre. Preuve en est que les sites spécialisés sont pleins de publications de spécialistes qui ont calculé la probabilité d’apparition de tel élément recherché par telle communauté de joueurs.
Quand le jeu vidéo inspira les nouvelles créations
Qu’est-ce qui stimule le joueur ? Nous avons certes parlé du plaisir et du but, ainsi que de l’intérêt né du hasard, mais créer le plaisir et le faire durer (car le succès de la machine à sous comme du jeu vidéo dépend de leur capacité à maintenir l’intérêt de leurs utilisateurs) est tout un art.
Dans le monde du jeu vidéo, ça a même un nom : le game design, c’est-à-dire les procédés créatifs qui donnent une cohérence à un jeu : son ambiance, son style graphique, ses bruitages, sa musique, etc. Le but est ici de favoriser l’immersion, ce qui est la grande spécialité des créateurs de jeux vidéo.
Avec le développement du casino en ligne, c’est très naturellement que le transfert s’est fait : en s’affranchissant de ses limites physiques, il peut lui aussi proposer à ses joueurs des univers complets et immersifs.
Ajoutons à cela d’autres méthodes plus classiques mais très efficaces, telles que le fait de proposer des récompenses ponctuelles : le gamer recherche autant les quêtes hebdomadaires et les trophées que le joueur les bonus de bienvenue de casino en ligne.
