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Qu’est-ce que le cloud gaming ?

Lorsque vous lancez un jeu sur votre console ou votre PC, qu’il s’agisse d’un disque physique ou d’un fichier téléchargé, il est exécuté grâce aux mécanismes et autres éléments embarqués par la machine.

Le principe du Cloud Gaming est d’exécuter le jeu sur les serveurs du commerçant de service, situé au sein d’un Data Center. Via Internet, les images du jeu sont envoyées en temps réel sur l’écran de l’utilisateur (de la même manière qu’une vidéo YouTube ou encore Netflix).

Crytek, concepteur de la série Crysis, est parmi les premiers convertis. Dès 2005, le studio allemand table sur son propre résultat, mais capitule deux ans plus tard, toujours faute d’un réseau haut débit suffisamment développé à l’international.

Ainsi démarre une belle ellipse de cinq ans. Cinq ans durant lesquels un certain OnLive fournit ses armes. À l’hiver 2010, l’entreprise américaine étrenne le OnLive Game System, son service de cloud gaming accessible sur PC, Mac, tablettes Android et télévisions connectées. Conjointement, OnLive lance le OnLive Game System : un boîtier secret et versatile permettant de connecter jusqu’à quatre manettes à sa télévision. Une sorte de Shadow Box avant l’heure.

Le cloud gaming, d’où ça provient ?

Nous sommes en 2000, en Californie. L’E3 bat son plein au Convention Center de Los Angeles, et sur scène, le PDG d’une entreprise encore inconnue en France et à l’étranger fait une démonstration qui n’aura pas manqué de soulever quelques sourcils. Grâce au Wi-Fi et par l’entremise d’un boîtier dédié, le maître de cérémonie a été capable de lancer un jeu vidéo sans même avoir besoin de l’installer. Cette entreprise, c’est G-Cluster, une start-up finlandaise toujours en activité aujourd’hui.

Google Stadia et Microsoft xCloud : les nouvelles attestations du Cloud Gaming

Comme révélé précédemment, le Cloud Gaming existe depuis de nombreuses années. Dès le début des années 2010, des sociétés comme OnLive et Gaikai ont tenté de présenter des services de streaming vidéoludique, mais leurs aspirations se sont heurtées aux limites techniques de l’époque.

Maintenant Google et Microsoft se préparent à promouvoir leurs services respectifs Stadia et xCloud. Ces deux sociétés présentent un intérêt majeur par rapport à leurs prédécesseurs : derrière Amazon, ils sont les deux grands leaders mondiaux du Cloud Computing. Ils possèdent donc des compétences et ils ont l’infrastructure indispensable pour délivrer des services Cloud à des millions de personnes partout dans le monde entier. Amazon devrait d’ailleurs prochainement promouvoir son propre service.

Et Shadow, On en parle ?

Le premier PC haut de gamme dans le cloud.

Contrairement à un service de streaming de jeux classique, Shadow est un ordinateur complet auquel vous pouvez adhérer en vous connectant simplement à votre compte. Tout repose sur une infrastructure qui lie datacenters avec votre Shadow d’un côté, et votre écran de l’autre. Cette nouveauté est issue d’évolutions uniques au monde, à la fois pour les serveurs qui reçoivent les composants que pour les technologies employées pour encoder et décoder l’image. Le but est très simple : fournir une connaissance exacte ou bien meilleure que celle d’un ordinateur haut de gamme local, en transposant toute la puissance de calcul.

Shadow ce n’est pas du surnaturel, et le cloud n’est pas une chose flottant dans le ciel. L’activité de notre procédé : déplacer la capacité du PC dans les datacenters et le raccorder à vos écrans via la connexion Internet.

Loin d’être généralisée, la technique du cloud gaming est une évidence. L’augmentation des acteurs, et les velléités de certaines huiles de la technique en sa faveur nous le confirment. Amazon, Microsoft, Google, Apple, Orange autant de grosses sociétés qui dans les prochains mois, vont retrouver les services de Nvidia, Sony et Blade.

Mais comme nous le disions plus haut, la technique revient de très loin. Un peu à la façon de la réalité virtuelle qui a connu plusieurs destinées, le cloud gaming n’est pas né de la dernière pluie. On trouve les premières empreintes d’une étude de la sorte quelque part dans les années 2000.

Quelles sont les alternatives de cloud computing dirigées gamers ?

Il demeure différent choix : des résultats BtoB, du jeu à la requête, du cloud computing. Shadow n’est pas le seul à se risquer dans l’expédition et le cloud computing existe depuis au moins 30 ans.

Nvidia offre son service GeForce Now sur la Shield Android TV par exemple. Les champions du savoir – faire du web se risquent aussi dans le cloud gaming, Google avec Stadia, Microsoft avec xCloud.

De son côté, Sony a racheté la société Gaikai et reprend des brevets à la fermeture d’OnLive pour mettre au point son PlayStation Now. Celui-ci permet de jouer à environ à plus de 150 jeux PS3 sur PS4 en streaming.

Vers un futur où la puissance ne serait plus la cinquième roue du carrosse de la culture ? On y croit.